De meilleurs fruits grâce à des entreprises intelligentes
Améliorer la chaîne d’approvisionnement méditerranéenne grâce à des modèles commerciaux agroalimentaires innovants pour renforcer la compétitivité des petits exploitants agricoles, en utilisant les figues et les figues de Barbarie comme cas d’étude.
Le projet InovFarmer.MED s’intégre dans le domaine thématique PRIMA 3 – Chaîne de valeur agroalimentaire durable méditerranéenne pour le développement régional et local, portant spécifiquement sur le sujet 2.3.1 « Accroître la résilience des petites exploitations agricoles aux défis mondiaux et à la crise de la COVID-19 grâce à l’utilisation de technologies, de chaînes d’approvisionnement agroalimentaires intelligentes et d’outils de gestion de crise » » Les changements environnementaux et sociaux affectent profondément les systèmes agroalimentaires euro-méditerranéens, de plusla COVID-19 impose des restrictions à la circulation, ce qui a fragilisé les systèmes agroalimentaires méditerranéens, déjà bouleversés par le changement climatique, par la croissance démographique et par la raréfaction des ressources. Ainsi le consortium InovFarmer.MED développe une stratégie d’autonomisation en réponse aux vulnérabilités des producteurs indépendants et des petits agriculteurs afin d’établir des lignes de résilience pour faire face à l’ensemble des défis.
En tant qu’étude de cas, InovFarmer.MED porte sur les chaînes de valeur de deux produits agroalimentaires traditionnels à haut potentiel de pertinence à la fois économique et sociale pour les petits agriculteurs du bassin méditerranéen à savoir les figues (Ficus carica) et les figues de Barbarie (Opuntia ficus indica)
Le projet InovFarmer.MED vise à répondre aux défis suivants :
Augmenter la production alimentaire en formant les petits producteurs aux pratiques agroécologiques efficaces, ainsi qu’aux technologies et outils respectueux de l’environnement préservant la santé et la qualité des figues et des figues de barbarie.
Évaluer l’impact d’un changement de gestion au niveau des méthodes de production, de transformation et de commercialisation, en fournissant aux petits exploitants un suivi fondé sur des données de terrain.
Augmenter les revenus des petits exploitants par le biais de la cocréation de nouveaux modèles commerciaux plus résistants aux crises.
Améliorer l’accès aux marchés, grâce à la création de nouveaux canaux gérant au mieux les restrictions de mouvement et les stocks de produits inattendus.
Réduire le gaspillage alimentaire en valorisant les produits transformés et les sous-produits.